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Journey into reality 35 (Mercredi 3 décembre 2003)
Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Après l'arrivée des animaux dans notre nexion humour, notre prochain rendez-vous sera du côté de l'animation avec la fiche technique de l'adaptation d'un jeu de société en grandeur nature : Les loups-garous de Thiercelieux. Passons maintenant à l'actu de cette nexion.
Pour financer son film, Moore a du se tourner du côté du Canada, pays comportant de nombreuses similitudes avec les Etats-Unis mais qui ne se trouvent pas du tout confronté aux mêmes problèmes. Là-bas aussi, les armes circulent et une grande partie de la population est armée même s’il ne s’agit que de carabines et non pas d’automatiques au pouvoir autrement destructeur. Pourtant, Moore ne pense pas que ce soit le calibre des armes qui fait que le nombre de crimes par balles est quasi nul au Canada. Il avance plutôt l’hypothèse d’une " culture " de société à l’américaine qui n’est pas basée sur l’entraide et la solidarité comme c’est le cas de la société canadienne. Lorsqu’on le questionne sur la société européenne, son discours devient plus politique et il pense que l’Europe restera protégée tant qu’elle ne voudra pas ressembler aux Etats-Unis. Il déclare que la poussée des gouvernements de droite axée sur le libéralisme est un facteur qui favorise la peur et à terme peut conduire à la haine et au meurtre. Pour lui,
la peur est à l’origine de beaucoup de choses et il écarte
au passage de nombreuses idées souvent entendues. Les Etats-Unis
seraient plus violents à cause de leur histoire mais Moore
rappelle que les plus grands pays d’Europe ont aussi dans leur
histoire de nombreuse pages couvertes de sang. On critique aussi la violence
des films américains ou des jeux vidéos
(ouf… les jeux de rôles ont été épargnés,
cette fois ci !) mais ces mêmes films et jeux sont tout autant
appréciés par les jeunes canadiens ou européens.
Moore n’est pas non plus tendre avec Bush (on ne peut que l’encourager) qu’il compare au leader de " 1984 " d’Orwell, qui maintenait sa population dans un état de peur permanente pour pouvoir avoir les mains libres. La conclusion du film qui se fait sur la rencontre entre Michael Moore et Charlton Heston, le président de la National Rifle Association, nous montre tout le talent du cinéaste qui en quelques questions toutes simples, déstabilise complètement la star, d’habitude si à l’aise pour haranguer les foules (toutes acquises à sa cause). Une démonstration que n’aurait pas reniée l’inspecteur Columbo (sans jeu de mot par rapport au titre du film).
On peut penser que ce n’est pas suffisant mais ce sont surtout ceux qui ne font rien qui se contenteront de penser cela. Quant à ceux qui disent qu’il n’y a rien de bien aux Etats-Unis, ils sauront désormais que c’est faux, il y a Michael Moore ! Quant à savoir comment lutter contre la peur, j’ai peut-être une idée… répétez après moi : " Je ne connaîtrais pas la peur, car la peur tue l’esprit. la peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi " (Dune – Frank Herbert). Ce sera tout pour ce mois, avec un peu d'avance, je vous souhaite un joyeux Noël et vous donne rendez-vous l'année prochaine... bye !
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