Journey into reality 34

(Mardi 4 novembre 2003)

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Les nostalgiques de Berlin XVIII ont eu le plaisir de découvrir un nouveau module pour leurs Falks préférés avec Ventes au kilo. Prochain rendez-vous dans la nexion humour avec un spécial animaux. Il est maintenant temps de recevoir notre invité du mois. Je reçois donc Stan Curtis pour parler d’une nouvelle expérience dans le domaine du jeu qui s’est déroulée à Viverols, près d’Ambert. Bonjour Stan, que s’est-il passé exactement ?

Stan Curtis : C’est une nouvelle passerelle entre le monde du jeu (le vrai, pas celui de Paris…) et celui de l’animation puisque l’UFCV Auvergne mettait en place, pour la première fois, un stage de perfectionnement BAFA axé les jeux et dirigé par notre Nexmaster.

BB : Alors comment s’est-il déroulé ?

SC : A la fois de façon classique et de façon originale.

BB : Expliquez-vous.

SC : Comme tout stage de perfectionnement BAFA, il comprenait les contenus obligatoires à toute formation de ce type à savoir la définition des objectifs, le bilan et l’analyse du stage pratique, les entretiens individuels, les réponses aux diverses questions que se posent les stagiaires, l’évaluation des animations réalisées, et la remise des appréciations ainsi que les procédures nécessaires à son bon fonctionnement : l’accueil, l’installation, l’administratif et le rangement.

BB : OK pour le traditionnel, mais passons, si vous le voulez bien à l’innovant et au particulier.

SC : Toute innovation n’est que relative et il ne faut pas croire que l’on puisse sans cesse inventer des choses nouvelles. Je crois plutôt que le rôle de l’animateur est de s’appuyer sur des connaissances et des techniques éprouvées afin de les faire siennes et ensuite de les adapter à sa sauce… leur donner une âme propre, en fait. C’est pourquoi, nous avons débuté, en terrain connu, par des petits jeux à règle en extérieur qui ont permis de dynamiser ce début de formation, de commencer de classifier et d’analyser des jeux simples et de bien rappeler qui en était le destinataire finale : l’enfant.

BB : Une formation essentiellement basée sur la pratique, donc.

SC : Oui, en majorité, mais il y aussi eu quelques temps théoriques afin d’avoir une vision et un vocabulaire commun de ce qu’est le jeu (Le jeu), de faire le parallèle entre l’évolution de l’enfant et celle des jeux qui vont le concerner, de découvrir l’origine de quelques jeux classiques permettant de réaliser que les jeux aussi ont leur histoire et qu’elle est directement liée à celles de hommes (et pas seulement des enfants) et de faire découvrir l’univers bien particulier des jeux de simulation, aussi bien des jeux de plateau que des trop méconnus jeux de rôles.

BB : Bien, mais revenons à la pratique, quels ont été les temps forts du stage ?

SC : Ils ont été nombreux, dès le repas du soir, un killer a été lancé pendant les repas. Non seulement, cela a permis à tout le monde de mieux se connaître et de mélanger d’avantage les occupants des tables mais aussi de permettre aux stagiaires de rivaliser d’astuce. A ce propos, il semblerait qu’un dénommé Vivien soit actuellement recherché par les forces de police. Si vous le croisez, méfiez-vous de lui…

BB : Il semblerait que tout ait été fait pour qu’une ambiance ludique favorisant les rapports ait été mise en place dès le début.

SC : Effectivement d’autant plus que nous avons conclu la première journée par un jeu qui a tendance à devenir un incontournable et que je ne saurais trop vous conseiller : Les loups-garous de Thiercelieux.

BB : Combien de personne pour mener à bien cette mission ?

SC : Essentiellement trois mais avec la participation d’une sympathique intervenante de l’association Brin de ficelle (Fontannes 43) qui a permis aux stagiaires de découvrir les jeux coopératifs, encore trop peu exploités en centres de vacances et de loisirs et de réaliser quelques jeux de société et d’adresse en bois. Eh, oui, il fallait aussi être manuel !

BB : Comment les stagiaires ont-il pu pratiquer et découvrir des jeux ?

SC : Des TILT (Temps d’Immersion Ludiques Tournants) ont été mis en place. Dans un premier temps, les formateurs ont animés et fait jouer à des jeux de plateau, des jeux de réflexion et des jeux de rôles puis ce sont les stagiaires eux-mêmes qui ont eu en charge de se choisir des jeux, d’en apprendre les règles et de les proposer à leurs camarades. Heureusement, une ludothèque conséquente était à disposition.

BB : Un jeu est-il sorti du lot ?

SC : Difficile à dire tant la qualité et la diversité était grande mais il semblerait que Hoax (ne le cherchez pas vous ne le trouverez pas en boutique) ait connu un réel succès auprès des participants.

BB : Jusqu’à maintenant, vous nous avez surtout parlé de jeux incluant un effectif relativement restreint. Y a-t-il eu de grandes animations.

SC : Bien sûr. Elles ont été au nombre de trois. Tout d’abord un jeu social axé sur les jeu de sociétés à permis de mener au couronnement du roi Ryad. Ensuite, une adaptation en grandeur nature du jeu des loups-garous de Thiercelieux a permis d’éradiquer toute trace de lycanthropie dans la région. Enfin une murder-party a plongé les participants dans White Chapel sur les traces de Jack l’Eventreur.

BB : Aucun point noir à cette formation, alors ?

SC : Non… euh si, le climat particulièrement frais semble avoir eu un effet secondaire chez plusieurs participants mais l’intervention d’un homme médecine a fini par avoir raison du virus.

BB : Le mot de la fin Stan ?

SC : Bravo à tous les participants de cette formation. La balle est maintenant dans leur camp, à eux de répandre la bonne parole ludique sur leur chemin pour la plus grande joie des petits et des grands. Que le jeu soit avec eux !

BB : C'est maintenant à vous de jouer et moi, je vous donne rendez-vous en décembre ! Bye !

Vous trouverez ici un passage vers d'autres Nexworlds isolés. Un seul point commun entre eux :

ce sont des lieux que j'ai pris plaisir à visiter. Voici les

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