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Journey into reality 85

(Dimanche 21 juin 2008)

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Depuis le mois dernier de nouvelles aventures de la Bête du Gévaudan sont venues grandir le Nexus. Ce mois-ci je vous propose de parler d'un jeu de plateau : Kingsburg et pour cela, je reçois Logan Luckshield, Logan bonjour !

Logan Luckshield : Je te salue, ami Bob.

BB : Alors Logan, de quoi parle Kingsburg ?

LL : Chaque joueur est le gouverneur d'une province près de la frontière. Il faut récupérer des ressources auprès des conseillers du roi pour faire prospérer sa province et la défendre contre les envahisseurs de plus en plus puissants qui lancent un assaut à la fin de chaque année menaçant ainsi de mettre à bas vos constructions. A l'issue des 5 années le joueur ayant accumulé le plus de points de victoire est déclaré vainqueur.

BB : Parlons maintenant de l'essentiel, le système de jeu.

LL : Kingsburg fait partie de toute une série de nombreux nouveaux jeux actuels qui surfent sur la vague des jeux de gestion. D'ailleurs, on peut y retrouver des éléments qui rappellent fortement les deux grands classiques du genre. On dispose d'un plateau de province par joueur sur lequel on va bâtir des constructions qui nous apporteront différents avantages et points de victoire, comme c'est le cas à Puerto Rico. Le plateau principal va servir à se positionner par rapport aux différents conseillers pour obtenir les ressources nécessaires un peu comme c'est le cas avec les ouvriers dans Caylus. Là aussi le choix et l'ordre de placement sont prépondérants pour la suite.

BB : Voulez-vous dire que Kingsburg n'apporte rien de bien nouveau ?

LL : Diantre, non ! Car ici on utilise des accessoires jugés hérétiques par bien des créateurs et joueurs de jeux de gestion ; des dés !

BB : Fichtre, et cela ne transforme pas la partie en jeu de hasard ?

LL : Non, et c'est là l'originalité et le point fort de Kingsburg : avoir intégré l'élément de hasard tout en laissant au joueur suffisement de possibilités pour adapter sa stratégie et arriver à ses fins même si la chance n'est pas de son côté. Le choix des options se révèle en effet beaucoup plus décisif que le résultat des dés.

Pour le reste chaque année est décomposée en 8 phases alternant des étapes de récolte et de production et d'autres qui viennent aider le joueur le plus en retard ou récompenser le plus grand bâtisseur. Chaque année se termine par une bataille contre les envahisseurs où chaque joueur (avec une aide aléatoire du Roi) va devoir défendre sa province pour en récolter les lauriers de la victoire ou les affres de la défaite.

Bref, le système de jeu est clair, bien expliqué et il tourne sans aucun problème. Chaque phase étant courte, on n'attend pas longtemps avant que ce soit son tour de jouer et on reste ainsi en permanence dans la partie. J'en profite pour signaler que l'éditeur Ubik qui a la réputation non ursurpée de proposer de bons jeux mais avec des règles incompréhensibles ou bourrées d'errata a fait un effort très remarquable pour ce jeu où la présentation des règles s'élève au niveau de celles de DoW.

BB : Le système fonctionne mais le jeu est-il agréable ?

LL : Pour ma part, je l'ai trouvé agréable et il m'a donné envie d'y rejouer comme cela a été le cas des camarades qui m'accompagnaient dans cette aventure. Je ne le connais pas assez pour vous dire s'il est aussi riche et bien équilibré que Puerto Rico ou Caylus en ce qui concerne les différentes options gagnantes mais à priori, je dirai oui. Choisir quel bâtiment construire est un vrai dilemme car tous semblent intéresants et indispensables. Par exemple, se préparer à la guerre n'est pas l'investissement le plus rentable mais si l'on n'est pas assez armé en fin de partie, on n'a aucune chance de gagner la guerre et les pertes engendrées vous enlèveron alors toute chance de gagner la partie.

BB : Pour conclure, le matériel ?

LL : Rien à dire de ce côté. Les illustrations sont réussies et collent bien au jeu. Le matériel est abondant, de qualité et fonctionnel au cours de la partie. Cerise sur le gâteau, la boîte dispose de zones de rangements fonctionnelles et des sachets (pas assez tout de même pour tout trier) sont mis à disposition.

BB : Vous invitez donc tous les Nexs à aller faire un petit tour du côté de Kingsburg ?

LL : Sans aucune hésitation... un jeu de gestion où il faut des temples et des soldats pour gagner, ce n'est pas pour déplaire à Ulric !

BB : Merci Logan pour cette analyse et attendant de nouvelles aventures, je vous donne rendez-vous en juillet, bon Euro 2008 ! Bye !

 

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