Journey into reality 81

(Mercredi 13 février 2008)

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Après cette nouvelle aventure de la Bête du Gevaudan, je vous propose de revenir sur un des sujets de préocupation principale du Nexus à savoir le jeu. Ce mois-ci nous allons nous intéreser à un jeu de voyage temporel : Khronos ! Et pour cela, je reçois le spécialiste de ce type de périple : le professeur Emmet Brown ! Emmet, bonjour, vous permettez que je vous appelle Emmet ?

Emmet Brown : Bonjour, jeune homme, je suis très heureux d'avoir pu tenter le transnex jusqu'à vous. Alors vous souhaitez que je vous parle de voyage dans le temps ?

BB : En tant que spécialiste, j'aimerais connaître votre avis sur Khronos et tout d'abord son principe.

EB : Bien sûr, bien sûr. Voyez-vous, le concept est fort simple. Il s'agit d'un même et unique lieu qui par le biais d'une ligne espace-temps évolue sur trois époques différentes. Cette brèche temporelle est exploitée par des voyageurs qui vont pouvoir intervenir sur chaque époque en construisant, peuplant, rénovant et détruisant des bâtiments. Bien sûr le voyage n'est pas aussi confortable que dans une DeLorean mais le principe est diablement efficace. Les interactions provoquées par ces différents voyageurs sont parfois la source de paradoxes temporels dont l'issue, au lieu d'engendrer une réaction en chaîne qui pourrait déchirer le tissu même du continuum espace-temps provoquant la destruction totale de l'univers, se solde souvent par l'apparition, la modification ou la destruction des bâtiments susdits. Les voyageurs doivent prendre le contrôle de bâtiments déterminés à des phases précises de décompte pour emporter la victoire.

BB : Que dire du matériel.

EB : Il n'y a rien à dire de ce côté. Le matériel est de bonne qualité avec une boîte bien étudiée pour l'utilisation des différents éléments en cours de partie. Le graphisme est aussi soigné. On peut regretter le nombre insuffisant de cartes qui amène très souvent à remélanger le paquet. D'ailleurs, l'éditeur publie une "extension" avec plus de cartes et des figurines. Ce n'est que 4 € mais on peut regretter que ces éléments ne soient pas directement inclus dans le jeu.

BB : J'ai lu ça et là des critiques sur la complexité des règles.

EB : Nom de Zeus ! Forcément, dès qu'il faut faire des efforts, il n'y a plus grand monde. Certes ces règles sont nombreuses et comprennent de multilples exceptions et cas particuliers. Mais elles ont l'avantage d'être claires et très bien expliquées avec schémas et exemples. A ce propos, je ne saurais trop vous conseiller de télécharger celles se trouvant sur le site officiel, qui précisent les règles de voyages temporels et apportent une variante à inclure systématiquement dans le jeu au niveau de la disponibilité des cartes en en laissant toujours trois de visibles et disponibles pour les échanges, ce qui a le mérite de réduire la part de hasard qui reste importante dans ce jeu pourtant fondamentalement stratégique.

BB : Donc, pour vous un jeu digne d'intérêt ?

EB : Bien sûr, Khronos est un bon jeu mais je mettrai tout de même quelques bémols à cette analyse. Les parties méritent de se jouer à 4 minimum car à 3 les interactions (intérêt essentiel du jeu) se trouvent trop grandement réduites. Il semble après plusieurs parties que deux époques soient particulièrement vitales à contrôler : celles des commanderies qui permet la destrution de bâtiments dans les époques suivantes via les paradoxes temporels et celle des confrérie où on peut totaliser un maximum de points sans trop d'efforts.

BB : Eh bien merci Emmet, pour toutes ces précisions. Nous dirons donc que Khronos est un bon jeu mais qu'il lui manque peut-être un petit quelques chose pour se hisser dans le top des jeux de stratégie. Ceci dit le site de l'éditeur semble annoncer une suite au jeu, donc attendons de voir. Oui... professeur ?

EB : Savez-vous où je peux me brancher pour trouver 2,21 Gigawatts ?

BB : Je vais vous montrer ça ! En attendant, il est temps de nous quitter, je vous donne rendez-vous dans le futur proche en mars ! Bye !

Vous trouverez ici un passage vers d'autres Nexworlds isolés. Un seul point commun entre eux :

ce sont des lieux que j'ai pris plaisir à visiter. Voici les

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Rien ne se perd jamais dans l'univers du Nexus. Si vous avez raté des épisodes (Shame on you), il est possible de remonter le temps pour aller visiter les époques précédentes de ce Nexworld.

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