Journey
into reality 72
(Jeudi
19 avril 2007)
Bob
Bernstein :
Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey
into Reality et votre serviteur Bob. Un mois de mars au
ralenti avec rien de nouveau à se mettre sous la dent du côté
du Nexus. Mais c'est promis le module Bons
baisers de la Jamaïque arrive bientôt. Traditionnellement,
en cette période, le Coup de Coeur
est souvent consacré aux dernières aventures de la Bête
du Gévaudan. Malheureusement, il n'y a pas eu d'édition
2007 faute de stagiaires inscrits sur la formation BAFA. Espérons
que ce n'était qu'une exception et que la Bête renaîtra
de ses cendres en 2008. En attendant, je reçois Logan Luckshield
pour nous présenter le dernier né chez Days of Wonder,
à savoir : Colosseum. Logan,
bonjour.
Logan
Luckshield : Je te salue ami Bob.
BB
: Quel est donc le thème de ce jeu ?
LL
: Dans Colosseum, tu deviens l'organisateur
de spectacles grandioses dans les arènes à l'époque
de la grande Rome dans les 100 jours qui précèdent
l'inauguration du Colisée.
BB
: Alors premières questions, traditionnelles, que peut-on dire
du matériel ?
LL
: Que dire si ce n'est que c'est du Days of Wonder. La boîte
contient une grande quantité d'accessoire de bonne facture, qu'elle
a, comme d'habitude, des difficultés à contenir quand tout
est dégrappé. L'esthétique du plateau et des divers
éléments est soigné, les pions sont sobres mais élégants,
le sac pour tirer au sort est fourni. Dans le contenu de la boîte,
ils ont ommis de préciser qu'il y avait aussi deux dés à
6 faces. Petit reproche les chiffres auraient pu être peints de
manière plus visible, quant aux chiffres romains, c'est bien sûr
dans l'ambiance mais pas toujours rapide à lire.
BB
: Passons alors aux règles.
LL
: Simples, limpides et efficaces. On les comprend dès la première
lecture et elles ne souffrent pas de points litigieux. Les règles
de Colosseum n'ont rien de révolutionnaires
mais elles empruntent et mélangent habilement divers mécanismes
qui ont fait leurs preuves dans d'autres jeux. Il y a tout d'abord une
phase d'achat où l'on choisit quel élément acquérir.
On passe ensuite à des enchères pour obtenir les éléments
qui nous seront nécessaires pour le spectacle. C'est d'ailleurs
un des rares points de règles qu'il faut prendre le temps de bien
lire pour bien maîtirser le réapprovisionnement mais l'exemple
aide beaucoup. Les joueurs peuvent ensuite échanger leurs ressources
avec le joueur actif (comme aux Colons de Katane). Les dés interviennent
alors pour permettre le déplacement des nobles qui donneront certains
avantages (en points ou actions) selon la case sur laquelle on les fait
arriver. Enfin chaque joueur produit son spectacle et marque un certain
nombre de points en fonction de nombreux critères. On notera deux
particularités. A la fin de chaque tour, il y a un petit mécanisme
de rééquilibrage qui permet de récompenser le premier
tout en le freinant et en donnant en parallèle un coup de pouce
au dernier. Au niveau du score final, ce n'est pas le cumul des points
de toute la partie qui compte mais le plus haut score qu'on ait obtenu
sur un spectacle (de toutes façons, c'est souvent celui du dernier
tour).
BB
: Quelle conclusion peut-on faire sur ce nouveau jeu ?
LL
: Colosseum est un excellent jeu tout public.
On prend un réel plaisir à élaborer ses spectacles,
le jeu est rapide et on n'attend pas longtemps pour que son tour revienne.
On regrette même qu'il ne dure que 5 tours car lorsque la fin se
présente, on aimerait bien avoir encore une occasion de faire un
nouveau spectacle encore plus... spectacularissimus ! Mais après
tout, qu'est-ce qui empêche de le faire ?
BB
: Merci Logan pour ces informations précieuses. Il est temps
de nous quitter. Je vous donne rendez-vous en mai et d'ici là...
votez bien ! Bye !
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