Journey
into reality 68
(Mercredi
6 décembre 2006)
Bob
Bernstein :
Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey
into Reality et votre serviteur Bob. Enfin, un peu d'actualité
sur le Nexus avec la mise à disposition
de la synthèse de la FAQ de Dungeon
Twister. Le prochain rendez-vous sera pour la Nexion
humour avec pour thème, l'informatique. Ce mois-ci, nous
parlerons encore série pour nous intéresser au petit bijou
diffusé sur M6 : Prison Break.
Pour cela, je reçois la charmante Felicia Wilde. Felicia,
bonjour !
Felicia
Wilde : Salut Bob !
BB
: Alors Felicia, quel est le thème de cette série
?
FW
: La série raconte l'histoire d'un homme, Michael Scofield
qui se fait volontairement emprisonner dans le pénitencier de Fox
River dans le but de faire évader son frère, Lincoln
Burrows, condamné à la chaise électrique pour
avoir assassiné le frère de la vice présidente des
Etats-Unis.
BB
: Dis comme ça, on se demande comment les scénaristes ont
pu tenir en haleine les spectateurs pendant 22 épisodes
sur une simple évasion.
FW
: Justement, c'est que les choses ne sont pas si simples que cela. Tout
d'abord, on apprend rapidement que derrière cette histoire, il
y a tout un complot impliquant des personnages très hauts
placés est que Lincoln est innocent du crime dont on l'accuse.
Tout au long des épisodes, on en apprend un peu plus sur les tenants
et aboutissants de l'affaire. Ensuite, l'évasion repose sur un
plan très détaillé avec un accessoire original :
le plan et les informations nécessaires sont tatoués
sur le corps du héros dissimulés dans un dessin.
BB
: Qu'est ce qui explique le succès de cette série qui a
permis à M6 de signer ses meilleurs scores d'audience (meilleure
audience depuis deux ans pour la diffusion du premier épisode de
la saison 2) ?
FW
: Au passage, je dirai que je ne suis pas très favorable à
cette habitude de diffuser le premier épisode de la saison suivante
pour conlure. En effet, le dernier épisode est souvent construit
pour finir sur un moment fort qui me paraît plus adapté.
Mais ce n'est pas très grave. Pour revenir à votre question,
il est clair que les raisons du succès ne tiennent pas à
un seul élément mais à un ensemble.
Pour moi, la première raison tient à la qualité du
scénario. On comprend que la saison 1 a été
écrite dans son entier, ce qui permet de semer des implants tout
au long des épisodes pour atteindre le dénouement attendu.
L'histoire nous tient en haleine du début à la fin en multipliant
les rebondissements qui menacent régulièrement de faire
échouer toute l'opération avant de nous redonner espoir.
La série 24 reposait aussi sur cette
mécanique avec le succès que l'on connaît. Là
encore on suit l'évolution des différents groupes de personnages
: Michael dans la prison, Veronica à l'extérieur
tentant de prouver l'innocence de Lincoln par des voies légales
et les organisateurs du complot oeuvrant de leur côté. De
plus, les auteurs n'ont pas hésiter à supprimer purement
et simplement des personnages principaux dès la première
saison, encore un point commun avec 24.
Michael
et Lincoln sont certes les héros de l'histoire mais ils
sont aussi entourés de nombreux seconds rôles tous aussi
intérêssants les uns que les autres. Pour n'en citer que
quelques uns :
John
Abruzzi
: Ce parrain de la mafia impitoyable mais qui sait réfréner
ses instincts quand il le faut. Une brute qui sait faire preuve de subtilité.
Veronica
Donovan
: L'ex petite amie de Lincoln qui va prendre tous les risques (mais
vraiment tous) pour tenter de prouver l'innoncence de Lincoln dont
elle est au départ la première à douter.
Paul
Kellerman
: Un agent des services secrets qui sous des abords sympathiques se révèle
un être sans aucune pitié prêt à tout pour atteindre
son but.
Theodore
Bagwell
: Le vrai psychopate, violent, raciste, tueur et violeur d'enfants, bref
l'ordure dans toute sa splendeur. Il fallait oser en faire un complice
de cavale !
Brad
Bellick :
Le chef des gardiens qui se révèle être en fait bien
pire que la plupart des hommes qu'il garde.
Henry
Pope
: Le plaisir de retrouver Stacy Keach dans le rôle d'un chef de
pénitencier humain.
Personnellement,
je trouve que cette série nous a offert les personnages secondaires
les plus intérêssants depuis Le Caméléon.
Enfin,
la série est filmée avec rythme et sait nous faire ressentir
les scènes de violence sans tomber dans le gore ou la facilité.
Et je rajoute que le charisme de Wentworth Miller n'est pas pour
rien dans la réussite de la série. Non seulement, il est
particulièrement craquant mais il a en plus un côté
mystérieux qui font que certain vont jusqu'à le comparer
à un certain Steve McQueen.
BB
: Rien que ça ! Bon avant que je devienne jaloux, que pouvez-vous
nous dire sur la seconde saison ?
FW
: Heureusement rien à part ce que nous a dévoilé
le premier épisode de la saison 2 et le reportage qui a suivi sur
M6. Nos héros sont maintenant sortis de Fox River
mais ils ne sont pas sortis d'affaire pour autant. Non seulement ils vont
devoir essayer de démonter le complot dont ils sont victimes mais
de plus, ils vont devoir affronter un nouvel adversaire qui va les suivre
à la trace. Comme ça, ça donne un petit côté
Le Fugitif ! J'espère seulement que
la qualité scénaristique sera au niveau de la saison 1.
BB
: Eh bien, je le souhaite aussi. Donc si vous avez manqué Prison
Break, profitez de la première occasion que vous aurez pour
déguster cette petite merveille en attendant la saison 2. Il est
maintenant temps de nous quitter et de nous donner rendez-vous en... 2007
! Passez de bonnes fêtes...
Off
: Au fait, Felicia, vous faîtes quoi pour le réveillon...???
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