Journey
into reality 63
(mardi
6 juin 2006 soit 6/6/6)
Bob
Bernstein :
Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey
into Reality et votre serviteur Bob. Je ne suis pas peu
fier d'avoir fait mon entrée dans le Hall
of fame du Nexus.
Pour
commencer imaginez un monde où l'élite demanderait au peuple
de se montrer solidaire par son travail alors qu'elle ne le ferait pas,
imaginez un monde où les transports publics se mettraient en congés
les jours de travail, imaginez un monde où les professeurs iraient
à l'école mais où les enfants resteraient chez eux,
imaginez un monde où les routiers devraient faire leur travail
sans rouler... ce monde existe, notre gouvernement l'a inventé
: le lundi de Pentecôte... et quand on prétend qu'ils
n'ont aucun humour !
Mais
revenons au programme de ce mois de juin, nous allons parler de la fin
d'une trilogie, celle des X-Men avec X-Men
3 : L'affrontement final. Pour cela,
je reçois notre expert es Marvel : Snowolf !
Snowolf
: Bonjour Bob.
BB
: Bonjour
et bienvenue, Snow. Alors que pouvez-vous nous dire sur cet ultime
volet cinématrographique des aventures des X-Men ?
S
: Encore
une fois, on n'est pas déçu du résultat et on peut
dire que cette trilogie se termine en beauté.
BB
:
Quelles nouveautés nous apporte cet épilogue.
S
: Comme
dans les précédents, on découvre de nouveaux mutants
: le Fléau, Angel, le Fauve pour ne citer
qu'eux et une plus grande place est donnée à certains personnages
que l'on avait peu vus tels que Colossus ou Shadowcat.
BB
: Alors qu'est-ce qui vous a plus dans ce film ?
S
: Tout
d'abord l'histoire dans son ensemble. Elle mélange de nombreuses
aventures version comics des X-Men pour arriver à une création
orginale très différente mais qui reste dans l'esprit. Ce
film est une véritable conclusion et un aboutissement des deux
premiers. Les scénaristes n'ont pas non plus hésité
à faire le ménage en faisant "mourir" de nombreux
personnages principaux. Mais heureusement, on sait que dans le monde Marvel,
la mort est souvent un état temporaire. Encore une fois Wolverine
se taille la part du lion et ses interactions avec les autres protagonistes
sont toujours aussi réussies. Tous les fans ont eu le plaisir de
retrouver le "lancer spécial' cette technique de combat
si particulière mise au point entre Wolverine et son pote
Colossus (qu'on aurait aimé voir d'avantage d'ailleurs).
Les
combats et les effets spéciaux sont toujours aussi soignés.
Le rythme est soutenu, ce qui en fait un excellent divertissement tout
en reprenant les thèmes propres à l'unvivers des X-Men
à savoir la relation de l'homme avec ce qui lui est différent.
BB
: Vous
connaissant, je suis sûr que vous avez bien quelques critiques à
formuler.
S
: Effectivement
mais elles portent essentiellement sur des points de détails. J'ai
trouvé que Jean Grey enfant maîtrisait un peu trop
bien ses pouvoirs pour quelqu"un qui n'était pas encore formée.
De plus, je continue de préférer la version du Phénix
créature extra-terrestre plutôt que la version de la "double-personalité"
retenue pour le film. Si j'ai beaucoup aimé le rôle politique
donné au Fauve, j'ai eu du mal à accepter l'arrivée
d'Angel comme petit nouveau dans l'équipe alors que c'est
un pilier du groupe d'origine. Si je n'avais pas vu sur le site officiel
que que la Morlock accompagnant Magneto est Callisto,
je ne l'aurais jamais deviné. Enfin, j'avais tellement apprécié
Diablo dans le deuxième volet que j'ai déploré son
absence.
BB
:
Donc vous conseillez aux amateurs du genre de se précipiter dans
les salles pour voir X-Men 3 ?
S
: Sans aucun doute, Bob.
BB
:
Pour conclure, un petit billet sur l'événement qui va occuper
les deux mois à venir, à savoir la Coupe du Monde de
football. Comme beaucoup, j'ai moi aussi regretté l'absence
de Giuly ou Pirès dans la liste des 23 alors que
je me suis réjoui de la présence de Ribéry.
Mais gardons à l'esprit que le sélectionneur dispose d'informations
que nous n'avons pas et que nous devons lui faire confiance et ne juger
que sur les résultats. Par contre, j'ai trouvé inadmissible
que le sélectionneur de l'équipe nationale vende ses explications
à un opérateur téléphonique. J'ai peur qu'il
ait du mal à promouvoir les vertus du maillot bleu après
un comportement aussi vénal. Enfin, un dernier carton rouge au
public du Stade de France pour son comportement. Il serait temps
que l'équipe de France arrête de jouer ses matchs
à Paris et qu'elle tourne aussi dans les grandes villes
de foot de France (Lyon, Marseille, St-Etienne, Nantes, Bordeaux...).
Les Lensois ont su montrer ce qu'était un public de supporters,
merci à eux ! Mais finissons avec ces critiques pour ne garder
à l'esprit que l'essentiel : ALLEZ LES
BLEUS ! Rendez-vous en juillet ! Bye !
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