Journey into reality 39

(Jeudi 15 avril 2004)

 

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Depuis le mois dernier vous avez pu profiter d'une nouvelle fiche technique d'animation sur le jeu de rôles. Le prochain rendez-vous se fait un peu attendre mais il le mérite, il s'agira d'un master module pour Warhammer : La quête des royaumes elfiques, alors encore un peu de patience. Mon invité du mois est un habitué de l'animation puisqu'il s'agit de Stan Curtis. Vous allez donc nous parler d’un stage d’approfondissement BAFA UFCV bien particulier.

Stan Curtis : Tout à fait mon cher Bob ! Vous avez pu lire dans la Nexion animation une histoire inspirée de la Bête du Gévaudan et vous en trouverez prochainement d’autres. Je me propose de vous raconter comment l’animation, l’histoire, la légende et le spectacle se rencontrent mystérieusement à Saugues.

BB : Précisons peut-être pour tous les Nexs qui nous écoutent que Saugues se trouvent en Haute-Loire dans une contrée qui s’appelait autrefois le Gévaudan !

SC : D’où le choix incontournable du thème. Tout commence donc par l’arrivée de jeunes stagiaires qui abordent la dernière étape de leur formation BAFA, brevet permettant l’encadrement de centres de vacances et de loisirs (CVL). Le premier temps fort de ce stage a lieu dès le premier soir avec la rencontre d’un personnage unique : Jean Richard.

BB : Rien à voir bien sûr avec feu le commissaire Maigret.

SC : Non, notre Jean Richard est, comme il le dit lui-même, un mordu de la Bête. Il s’est livré depuis des décennies à un impressionnant travail de recherche historique sur les événements qui ont eu lieu au Gévaudan de 1764 à 1767. Si on ajoute à cette passion ses talents de conteur, on comprend qu’il arrive rapidement à capter l’intérêt de son assistance.

BB : C’est donc un conte qui est à l’origine de tout cela ?

SC : C’est beaucoup plus qu’un conte car cette histoire dispose de deux énormes avantages : c’est non seulement une histoire vraie mais c’est aussi et surtout un mystère toujours irrésolu à ce jour. C’est pourquoi cette soirée ne se limite pas à une simple description des faits mais aussi à un véritable échange entre Jean Richard et les stagiaires, pendant lequel les plus folles hypothèses sont discutées.

BB : J’imagine la suite, arrêtez-moi si je me trompe, le fait que cette histoire n’a pas de vérité unique va permettre à chacun d’imaginer ce qui aurait pu se passer et de servir de base au spectacle.

SC : Quelles capacités de déduction, mon cher Bob ! En effet, dès le lendemain, les stagiaires vont passer à la rédaction d’une histoire où l’imaginaire prime sur le réel et qui devra par la suite être mise en scène.

BB : N’est-ce pas là une tâche trop ardue ?

SC : Non car auparavant, les stagiaires ont bénéficié d’une intervention sur la construction d’histoire et que leur scénario est ensuite repris et mis en forme en vue du spectacle par l’équipe de formation qui passe en générale une courte nuit ce soir là !

BB : En résumé, ce stage a pour but, la création d’un spectacle ?

SC : Non le spectacle n’est qu’un moyen. Le but est de permettre à des animateurs d’être capables de mener des animations de type spectacle en CVL. Mais en fixant la barre assez haute, on se dit que s’ils sont capables de mettre en place une animation de cette envergure, le défi leur semblera d’autant plus à leur portée lorsqu’il faudra prendre en charge un spectacle de CVL.

BB : Quels sont les contenus abordés pour atteindre cet objectif.

SC : Il faut savoir que dans la première partie de la semaine, les stagiaires sont amenés à passer sur les différents ateliers et que ce n’est que sur la seconde partie qu’ils se perfectionnent en expression ou en technique pour la réalisation du spectacle. Il leur est donc proposé un certain nombre d’exercices d’expression corporelle et orale, des exercices de manipulation des outils sons et lumières, des techniques de création de décor avec les moyens que l’on trouve en CVL, des conseils de maquillage et de costumation et bien sûr un retour sur l’ensemble de leur formation de manière essentiellement transversale.

BB : Et finalement comment se déroule le spectacle ?

SC : C’est un spectacle à représentation unique avec entrée libre et gratuite où comme par magie, les dernières choses qui n’étaient pas encore réglées lors des dernières répétitions se mettent en place d’elles-mêmes. Il y a bien sûr parfois quelques petits accrocs mais les stagiaires montrent alors qu’ils sont capables d’agir en professionnels de l’animation et se débrouillent toujours pour que le spectacle soit une réussite.

BB : Merci, Stan de nous avoir fait partager cette expérience. Depuis combien de temps dure-t-elle et sera-t-elle renouvelée ?

SC : Cela fait plus de 10 ans que ce stage a lieu et il est possible qu’il se reproduise l’an prochain mais sous une nouvelle forme… affaire à suivre… Un dernier mot, Jean Richard ne me pardonnerait pas si je ne faisais pas une petite publicité pour le Musée de la Bête que vous pouvez visiter à Saugues même pour en savoir un peu plus sur cette étrange histoire.

BB : Nous comptons sur vous pour nous tenir au courant. Avant de nous quitter, je vous donne rendez-vous les samedi 1er mai et dimanche 2 mai 2004 à l’Espace Chambon à Cusset pour la nouvelle édition de Génération Star Wars et Science fiction puisqu’il s’agit là aussi d’une entrée libre à laquelle vous pourrez venir nombreux et pourquoi pas costumé… Je vous en reparle en mai ! Bye !

 

Les photos illustrant cet article sont des photos de presse du spectacle 2002

 

 

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