Journey into reality 31

(Mercredi 9 juillet 2003)

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Depuis le mois dernier et comme promis, notre Nexion animation a accueilli un nouvel atelier : l'enduit coloré. Notre prochain rendez-vous s'adressera aux rôlistes et plus particulièrement aux adeptes de la Force avec un module pour Star Wars intitulé Opération : Poison. Et comme nous sommes dans une ambiance rôlistique, nous allons consacrer le Coup de Coeur du mois à un autre jeu de rôles : Les Secrets de la Septième Mer. Ce mois-ci, je reçois donc Opale Kerown pour nous parler d’un univers bien particulier, celui de Théah, cadre de ce jeu de rôles. Opale, bonjour, vous permettez que je vous appelle Opale ?

Opale Kerown : Si ça peut te faire plaisir, mon poussin.

BB : …d’accord… alors Opale, parlez-nous un peu de l’univers proposé par S7M.

OK : Premièrement, il permet de jouer dans un genre souvent porté au cinéma (Princess Bride, Les 3 mousquetaires, Pirates…), idéal pour faire vivre de nombreuses aventures variées mais jamais vraiment adapté avec efficacité pour le jeu de rôles. On peut en effet y mêler intrigues de cours, espionnage, aventures, découvertes, duels, piraterie, héroïsme, romantisme

BB : Les aventures se déroulent dans le monde de Théah, que peut-on en dire ?

OK : Il s’agit d’une adaptation de l’Europe du XVIIème siècle (un peu avant et un peu après dans certains cas) transformée pour être le théâtre d’aventures palpitantes.

BB : Justement, cette adaptation de l’Europe n’est-elle pas trop caricaturale et la vérité historique n’en souffre-t-elle pas trop.

OK : Bien sûr que non. Elle en souffrirait s’il s’agissait d’un recueil d’histoire scolaire mais là, il s’agit de l’histoire d’un monde imaginaire où les seuls critères retenus par l’auteur sont ceux qui favorisent l’esprit du jeu. De plus, le côté parfois caricatural des pays permet un équilibre intéressant. Il permet à la fois de faire découvrir un nouveau monde aux joueurs mais avec suffisamment de repères pour qu’ils puissent rapidement s’y impliquer sans avoir à lire des centaines de pages de background. Cela rappelle un peu l’univers de Warhammer.

BB : Passons maintenant au système de jeu. Quels sont ses points forts ? Ses points faibles ?

OK : Je ne vous parlerai que du système originale puisque S7M a aussi été adaptée en version D20. Je n’ai pas testé cette dernière mais je ne suis pas favorable à ce que tous les univers soient régis par les mêmes règles car on finit par avoir l’impression de toujours jouer au même jeu. Le système de jeu de S7M est une adaptation de celui de Legends of the five rings. Du côté des critiques on peut dire qu’il est parfois un peu lourd à gérer. Il faut lancer un certains nombres de d10 et les additionner, ce qui ralentit parfois les actions, surtout au niveau des techniques de combat spécifiques. Le choix des compétences n’est peut-être pas le plus judicieux. On se retrouve avec un grand nombre de compétences spécialisées alors que les plus courantes font souvent défaut. Enfin le système d’expérience est vraiment manqué car les personnages ont intérêt à tout miser sur les caractéristiques en ignorant les compétences.

BB : Voilà des critiques bien sévères. Alors pourquoi ne pas passer au D20 ?

OK : Tout simplement parce qu’à côté de cela, ces règles sont cohérentes et collent vraiment à l’univers du jeu. Elles permettent réaliser les actions des films de cape et d’épée avec beaucoup d’efficacité. L’une des meilleures idées du jeu est la différentiation des différentes types de PNJ qui permet de séparer clairement les Brutes servant de chair à canon et permettant aux Héros de briller, des Hommes de main déjà plus redoutables et enfin du Vilain de service capable de donner bien du fil à retordre. Les règles de combat permettant d’affronter plusieurs adversaires à la fois ont le mérite d’être simples et efficaces. Grâce à elles ont joue vraiment à S7M et pas à autre chose. J’ajoute aussi que la création de personnage est très intéressante et qu’elle est suffisamment riche pour permettre déjà une bonne définition de son perso à son issue.

BB : Il y a de la magie dans le monde de Théah, il me semble.

OK : Tu crois ? Bien sûr mais elle propre à chaque peuple et répond à des règles très précises. Elle est puissante mais aussi dangereuse et on ne peut guère en abuser. D’ailleurs, il semble qu’elle soit pratiquement d’avantage destinée aux PNJ qu’aux PJ et ce n’est pas plus mal. Rien ne vaut une bonne lame.

BB : Ranger cela Opale, je ne voudrais pas que vous vous blessiez. En conclusion que pouvez-vous nous dire sur l’ensemble de la gamme ?

OK : Elle a le mérite d’être riche et de permettre à chacun d’y trouver son bonheur. On peut cependant reprocher des trouver les mêmes informations dans des livres différents… tous les mêmes ces commerçants ! Certains secrets sont un peu gros et leur révélation est trop prévisible mais cela semble se corriger avec les almanachs de Théah. Bon allez, assez parlé, viens, j’te paye un coup à bord, tu vas pas faire ton timide ?

BB : Mais… absolument pas… j’arrive… alors direction la mer… je vais prendre quelques vacances et vous donne rendez-vous en septembre… Bye !

 

 

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