Journey into reality 25

(Mercredi 22 janvier 2003)

 

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Depuis notre rendez-vous de l'an dernier, le Nexus s'est enrichi d'une nouvelle partie dans la Nexion concernant concernant les techniques de création d'histoire et ce n'est qu'un début. Dans notre futur rendez-vous nous viendrons en aide aux futurs directeurs de centre de vacances qui peinent sur leur bilan BAFD. Ce mois-ci, nous ne pouvions faire autrement que consacrer ce Coup de Coeur qu'est le deuxième volet du Seigneur des Anneaux : Les deux tours. Pour nous en parler, je reçois Logan Luckshield. Logan, bonjour !

Logan Luckshield : Salutations à toi, Bob Bernstein ! Puisque quelques images valent plus qu'un long discours, je vous propose d'admirer quelques scènes de cette quête assortis de quelques commentaires.

Nous attendions beaucoup de ce deuxième chapître et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il tient toute ses promesses. Nous retrouvons en effet tous les personnages qui avaient su nous charmer lors de la première aventure et ils semblent tous avoir encore pris de l'épaisseur. Aucun n'est négligé et chacun voit sa personalité se développer et apporter sa touche à la richesse du film.

A commencer par Gandalf. Eh oui, bonne nouvelle pour les rares qui ne le sauraient pas encore mais le magicien gris n'a pas péri sous les assauts du Balrog. Il revient plus en forme que jamais pour aider ses amis et lutter contre les forces du mal. Mais Gandalf est un mage bien différent de ceux que l'on peut croiser dans bien des mondes. En effet si sa magie est puissante, son maniement de l'épee l'est tout autant et ses ennemis auraient bien tort de la négliger. Chacune de ses apparitions est un souffle de puissance qui donne toute sa dimension épique à l'histoire.

Frodon et son ami Sam se retrouvent seuls pour affronter les dangers et poursuivre la quête de l'anneau unique. Enfin, ils ne sont pas vraiment seuls, ils vont partager leur aventure avec un personnage extraordinaire : Gollum ! Si l'on peut saluer la performance de tous les acteurs, que dire alors de la prestation de Gollum. Un nouveau pas est franchi au niveau de l'expression d'une créature de synthèse. Les scènes où apparaît l'ancien porteur de l'anneau sont une pure merveille où l'humour, la peur, la haine et la pitié se succèdent d'une manière parfaitement maîtrisée. Pourtant le pari était de taille et il a été gagné avec brio. Bien des acteurs de chair et d'os peuvent avoir des soucis à se faire face à une telle performance !

Aragorn endosse le rôle du héros principal lors de cette aventure et l'assume pour le mieux. Il a gagné ses galons et nul doute qu'il devrait à l'avenir, illustrer un nombre non négligeable de Personnages-Joueurs. Il a d'ailleurs l'occasion de nous montrer comment un rôdeur peut tirer enseignement de quelques traces... du grand art !

Mais Aragorn n'est pas le seul à lutter vaillament contre les forces du mal. Il est aidé par de nombreux combattants qui sauront satisfaire tous les goûts. Les amateurs de cavaliers pourront voir des charges vraiment héroïques, ceux qui veulent vraiment savoir de quoi est capable une armée d'archers elfes trouveront leur réponse et les amis des Nains se réjouiront des nombreuses scènes et répliques de Gimli même s'il se voit souvent attribuer le rôle du trickster... mais attention il s'agit d'un trickster nain avec une hache !

Du côté des décors, après Fondcombe et la Moria, on est à nouveau émerveillé que ce soit par la traversée des marais menant en Mordor ou encore par la célèbre citadelle du gouffre de Helm. C'est là que va se dérouler la plus grande bataille de l'histoire du cinéma (40 minutes) où vont se déchaîner, fureur, peur, haine, humour, héroïsme et souffle épique. En dépit de sa longueur cette scène nous paraît presque trop courte !

Enfin, pour finir, et rien que pour le plaisir, Peter Jackson nous a offert quelques scènes avec la belle Arwen, qui, bien qu'en retrait du conflit, joue un rôle déterminant dans l'aventure.

 

 

 

Nous aurions bien aimé nous en arrêter là pour ce Coup de Coeur de début d'année malheureusement c'est sur une bien triste nouvelle que nous conclurons : "Maurice Gibb, la voix de la Fièvre du samedi soir qui a rendu célèbre les Bee Gees, groupe emblématique des années disco, est décédé dimanche 12 janvier à Miami (Floride, USA) à 53 ans, victime d'une crise cardiaque". Maurice était à la fois la voix la plus aigüe et aussi le plus discret des trois frères Gibb qui composaient ce groupe mythique qui a vendu 110 millions d'albums en 40 ans de carrière ! Maurice disait "Un de nous c'est bien, deux c'est pas mal mais tous les trois, c'est magique". La magie s'est éteinte en ce froid matin de janvier mais la technologie nous permettra de profiter encore et toujours du génie musical des Bee Gees. Salut Maurice, salut l'artiste !

 

 

 

Vous trouverez ici un passage vers d'autres Nexworlds isolés. Un seul point commun entre eux :

ce sont des lieux que j'ai pris plaisir à visiter. Voici les

Nexliens !

 

 

Rien ne se perd jamais dans l'univers du Nexus. Si vous avez raté des épisodes (Shame on you), il est possible de remonter le temps pour aller visiter les époques précédentes de ce Nexworld.

Retro-Transnex