Elrond
Galadriel
Arwen
Gandalf
Boromir
Aragorn
Gimli
Saroumane
Celeborn
Legolas
Journey into reality 16
(Jeudi 10 janvier 2002)
Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Ca bouge tout doucement du côté de Top Secret où vous pouvez vous mettre les plans de la base sous la dent. Je sais, la qualité n'est pas super extra mais on essaiera de faire mieux la prochaine fois. Quant au module tant attendu, Meutres au féminin et renaissance, il avance tout doucement et on espère pouvoir bientôt vous le proposer.
Le rendez-vous de ce mois sera bien sûr consacré à l'événement de ce début d'année, à savoir le film de Peter Jackson : Le Seigneur des Anneaux. Sans perdre de temps, je vous conseille tout de suite de ne pas lire ce qui suit et de vous précipiter tout de suite au cinéma le plus proche pour aller déguster cette tranche de rêve. Si vous y êtes déjà allé, le meilleur conseil que je puisse vous donner, c'est de faire comme moi et d'y retourner ! Pour les autres, je vous propose de recevoir Silmari Gilthanas qui va nous expliquer pourquoi ce film est tellement réussi.
Silmari, bonjour, vous permettez toujours que je vous appelle Silmari ?
Silmari Gilthanas : Toujours compagnon Bob.
BB : Bien alors si on commençait tout de suite par l'essentiel, c'est à dire ce qui inquiétait le plus les puristes, le respect de l'oeuvre du grand maître J.R.R. Tolkien auteur de l'oeuvre originale ?
SG : Nous étions en effet nombreux à redouter l'adaptation cinématographique d'une oeuvre aussi mythique. Nous savions que Peter Jackson n'était pas un adepte des excès hollywoodiens et qu'il n'allait pas confier le rôle de Frodon à Jean-Claude "Aware" Van Damme mais la tâche semblait tellement impressionante que le doute était permis. Jackson a su parfaitement transposer le roman en film tout en en gardant l'esprit de Tolkien. Les rares omissions ou modifications n'altèrent en rien cela et rendent le spectacle accessible à ceux qui n'ont pas eu le bonheur de lire l'histoire. Quant à ceux qui s'étonnent de voir des Hobbits aux oreilles pointues parce que Tolkien ne l'aurait pas dit, je n'ai pas non plus le souvenir qu'il ait dit le contraire. C'est pour moi le seul film avec le Dracula de Coppola, qui ne déçoit pas les lecteurs ; j'ai même l'impression que ces derniers sortent encore plus satisfaits que ceux qui n'ont pas lu le livre.
BB : Nous voilà rassuré pour l'histoire, qu'en est-il du casting ?
SG : Là encore, c'est la quasi perfection. On retrouve tous les personnages tels qu'on se les étaient imaginés et il sont très justement interprétés. Les Hobbits ont leur bonhommie, gourmandise et curiosité proverbiale, Gandalf dégage à la fois puissance et sérénité, Aragorn est héroïque, les Orcs sont méprisables à souhait, les Nazguls sont impressionnants, le Balrog est titanesque, Gimli est comment dire... tellement Nain et les Elfes sont comme à leur habitude : Supérieurs !
BB : Voilà un jugement qui semble tout à fait objectif. Un mot sur les décors ?
SG : Comme pour les personnages ils sont conformes à ce que l'on avait imaginé. Il faut reconnaître que Jackson a su bien s'inspirer de toutes les illustrations réalisées par les dessinateurs officiels des Terres du Milieu. La Comté est un ravissement et je crois que personne n'oubliera les images de la Moria. Même moi, je suis forcé de reconnaître le talent des Nains pour avoir construit un tel lieu même si je préfère de loin la beauté de Fondcombe.
BB : Nous n'avons pas encore parlé des effets spéciaux.
SG : Alors qu'une surenchére semble vouloir envahir le cinéma d'aventure afin de marcher dans les traces de La Menace Fantôme (ça porte bonheur), Le Seigneur des Anneaux réussit l'exploit de nous emmener dans un monde imaginaire en nous faisant complètement oublier les effets spéciaux. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a juste ce qu'il faut et qu'ils sont au service de l'histoire et non pas le contraire, ce qui est trop souvent le cas.
BB : Certains reprochent la durée du film, près de trois heure, ce qui occasionne quelques longueurs.
SG : C'est un point de vue qui se discute. Raisonablement, il n'était pas possible de résumer les événements de La Communauté de l'Anneau en 90 ou 120 minutes. Personnellement, je n'ai ressenti aucune longueur (pas plus à la première qu'à la seconde séance). J'ai même trouvé particulièrement agréable de voir un film d'aventure dans lequel on prend son temps pour faire connaissance avec les personnages et le monde. J'irai même plus loin en disant que j'en aurai même bien pris un peu plus. Il est vrai que l'histoire peut paraître un peu sombre et triste par moment mais c'est ce qui fait sa force. Comme pour les effets spéciaux, j'ai trouvé que le rythme était bien dosé. Un autre exemple de cet équilibre, ce sont les notes d'humour apportées par les actions de Merry et Pippin mais là encore, Jackson a su nous épargner l'humour grotesque que l'on voit si souvent... non Jar Jar, tu restes dans ta cage !
BB : Alors pas la moindre critique ? Cela va paraître suspect, notre objectivité risque d'être remise en cause.
SG : Non vraiment ce film mérite un 20. Mais pour dire quelques chose, je poserai juste cette question : Comment Gandalf fait-il pour récupérer son bâton à Fondcombe alors qu'il l'a abandonné à Ysengard ? Le seul reproche qui peut être fait, c'est qu'il va falloir attendre un an pour voir la suite, et ça c'est une torture digne de Sauron. En attendant, vous pouvez toujours écouter la BOF signée Howard Shore qui est un régal.
BB : Merci Silmari, vous m'avez donné envie d'y retourner. Au cas où vous ne l'auriez pas compris, ce film est un chef d'oeuvre, alors partez à votre tour en quête de l'Anneau. Avec tout ça, j'ai oublié de vous adresser tous mes voeux de bonheur et de plaisir pour 2002. Rendez-vous en février. Bye !
Pippin et Merry
Sam
Bilbon
Frodon
Toutes les photos utilisées pour illustrer cet article proviennent du site officiel du Seigneur des Anneaux.