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Journey
into reality 159
(Jeudi
14 mai 2020)
Bob
Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous apériodique
avec Journey into Reality
et votre serviteur Bob. Nous reprenons notre rythme de rencontres
comme aux grandes heures du Nexus. Nous allons
parler à nouveau MMORPG et cette fois-ci, il s'agit de TESO
(The Elder Scrolls on Line) et pour cela,
c'est notre spécialiste du genre, Feliciel qui s'y colle. Feliciel,
bonjour !
F : Bonjour !
BB
:
Quelques mots pour nous présenter ce jeu ?
F
:
TESO est un MMORPG de type med-fan
qui se déroule dans l'univers de Tamriel mille années avant les
événements du jeu d'aventure Skyrim.
BB
: Encore un MMORPG med-fan ?
F
: Effectivement, il y en a pléthore, aussi, je vais ne vais pas parler
de tout ce qu'on trouve dans le jeu et qui se rapproche des autres MMO
pour me concentrer sur ce qui est vraiment différent et peut donner envie
de l'essayer. Tout d'abord, la qualité des quêtes qui à mon avis dépasse
ce que j'avais trouvé de mieux en la matière, c'est à dire SWTOR.
Chaque quête est une véritable petite histoire et il arrive souvent qu'il
faille faire des choix difficiles et moraux en guise de conclusion. Même
si on est loin des possibilités d'un JdR sur table, on s'en rapproche
plus qu'avec les autres MMO. De plus, toutes les quêtes sont doublées
en français, ce qui rend le leveling très agréable. Cela rappelle celui
de SWTOR qui garde encore un petit avantage
à ce niveau car à TESO comme à FF
XIV, notre personnage lui reste muet. En deux, la liberté sur la
création de personnage. A chaque niveau, on gagne des points de caractéristiques
et de compétences à se répartir. De plus, il n'est pas possible d'équiper
tous les pouvoirs à la fois, il faut donc faire des choix même si probablement,
les choix en terme d'efficacité pure sont certainement plus limités. On
retrouve cette sensation de créer son personnage que l'on avait sur TSW.
Le monde est vraiment ouvert, on va prendre les quêtes là où on le souhaite
et les missions s'adaptent au niveau du personnage. Pour prendre une référence
JdR, on est dans un vrai module bac à sable plutôt que sur un scénar linéaire
(même s'il y a une intrigue de zone principale). Les combats sont dynamiques
et nécessitent de cibler son adversaire comme c'est le cas dans Terra
et il vaut mieux ne pas être trop gourmand sans quoi on risque de passer
tous ses gains en réparations. On prend le plaisir de réaliser des missions
autrement qu'en fonçant dans le tas. La furtivité, la fouille, le crochetage
sont très présents dans le jeu et pour tous les personnages. Et sixième
point, puisqu'il en faut 6, le jeu ne nécessite pas d'abonnement, il suffit
d'acheter le jeu (environ une vingtaine d'euros avec une extension) et
on peut vraiment s'éclater pendant des heures.
BB
: Il y a bien aussi des côtés négatifs.
FW
: Oui, j'avoue que je n'ai pas été conquise pour le moment par le craft.
Le fait de ne pas savoir de quelle recette on dispose et quels sont les
ingrédients nécessaires ne m'a pas donné envie de m'y investir pour le
moment. De plus, le nombre de composants est vraiment conséquent et on
est vite bloqué par le stockage en inventaire et en banque. La seule solution
est d'avoir un sac à composante mais pour cela, il faut prendre un abonnement
à ESO plus. J'ai l'impression qu'il sera
très difficile de progresser en artisanat sans cela. La liberté de création
du personnage a aussi son revers, je dois avouer que j'ai trouvé que cela
manquait un peu d'informations à ce sujet, en particulier au niveau des
points de caractéristiques.
BB
: La phrase de conclusion ?
FW
: Oui, TESO est un MMO qui mérite
le détour. Je n'en ferai pas mon préféré mais il a ses charmes propres
et dépayse de ses concurrents. Et tant que j'y suis, une idée que j'aimerais
bien voir fleurir dans d'autres MMO, la possibilité de faire partie de
plusieurs guildes... je dis ça, je dis rien...
BB
: Merci Feliciel, il est temps de nous quitter pour mieux nous
retouver ! Confinez-bien ! Bye !
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