Journey
into reality 148
(Lundi
9 septembrte 2016)
Bob
Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel
avec Journey into Reality
et votre serviteur Bob. Comme vous avez pu le constater, faute
de temps à lui consacrer notre rendez-vous mensuel devient de plus
en plus apériodique. Mais ce n'est pas pour cela qu'il tombe complètement
à l'abandon. Il y a quelques temps, j'avais décidé
de vous parler d'une série Coup de Coeur
mais le temps que nous passions à la rédaction de
cet article, les deux premières saisons ont fini d'être diffusées.
Qu'à cela ne tienne, nous allons quand même pouvoir y revenir
tout en évitant les spoilers pour ceux qui ont la chance de ne
pas encore l'avoir vue. Et pour parler d'un univers de super-héros,
j'ai bien entendu décidé de faire appel à notre spécialiste
de service : Snowolf. Snow, bonjour !
Snowolf
: Bonjour Bob.
BB
: Vous avez accepté de nous parler de la série Gotham,
quel est le pitch ?
SW
: Comme vous le savez probablement Gotham, est la ville créée
par DC et dans lequelle évolue Batman. Le choix du
titre de la série nous fait un peu penser à Smallville
où ce qui est mis en avant n'est pas uniquement le héros
de la série mais bien la ville et ses habitants. Là, on
pousse le concept encore plus loin car si comme dans Smallville,
le héros n'est pas encore devenu le super-héros que l'on
connaît, là, Bruce Wayne est encore un enfant et il
n'a clairement pas le rôle principal puisque celui-ci est tenu par
le commissaire Gordon.
BB
: Donc une série sur Batman où Batman n'est
qu'un second rôle, pari riqué.
SW
: En fait il n'y a pas de Batman, la série est une uchronie
dans laquelle on nous montre comment la ville de Gotham va petit
à petit amener Bruce Wayne à devenir Batman
mais ceci n'est qu'une toile de fond sur laquelle s'affronte les différents
protagonistes de la série.
BB
: Quel est le point fort de cette série.
SW
: Incontestablement son casting. Tous les acteurs incarnent avec brio
des personnages que l'on identifie rapidement sans pour autant être
caricaturaux. Bien, qu'ils soient tous particulièrement talentueux,
la prestation de Robin Taylor dans le rôle du Pingouin
est tout simplement époustouflante. Les rencontres entre les différents
personnages sont à chaque fois un réel plaisir grâce
à des écritures de scripts soignées.
BB
: Et l'histoire ?
SW
: Il faudrait plutôt dire les histoires puisqu'elles s'entrecroisent
entre les différents personnages avec pour lien le meurtre des
parents de Bruce. On assiste aussi à la "naissance"
de ceux qui vont devenir les adversaires de Batman comme Edward
Nigma dont l'origine est particulièrement réussie. De
même les face à face entre Selina et Bruce
sont un plaisir, pleins de sous-entendus qui annoncent leurs affrontements
et alliances futures.
BB
: Il y a bien des défauts à cette série ?
SW
: Je n'en ai pas vu de notables si on excepte quelques petites facilités
scénaristiques à certains moments mais c'est vraiment pour
dire. Il faut ajouter que le décor de Gotham donne une ambiance
parfaitement adaptée. Les scénaristes ont su trouver le
bon dosage entre scènes d'actions, notes d'humour et moments plus
touchants. Bref un régal à conseiller à tous, y compris
ceux qui n'aiment pas les super-héros, avec un petit bémol
pour les plus jeunes car certaines scènes se révèlent
tout de même assez violentes.
BB
: TMC nous a fait le plaisir de nous diffuser la deuxième
saison en même temps que nos amis américains la découvraient.
En sera-t-il de même pour la troisième saison qui doit arriver
en septembre sur les écrans US ? En attendant, je vous souhaite
de bonnes fins de vacances ou un bonne rentrée et vous quitte pour
mieux vous retrouver ! Bye !
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