Journey into reality 144

(Jeudi 30 juillet 2015)

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Comme vous avez pu le constater, nos rencontres ont perdu de leur régularité et le manque de temps lié à d'autres activités ne nous a pas permis de maintenir le rythme mensuel des débuts. J'espère néanmoins que nous allons pouvoir reprendre un rythme plus soutenu dans les mois à venir. En attendant place au sujet du jour. Il y a fort longtemps que nous n'avions pas parlé de jeu de rôles et cela nous manquait. Nous allons donc nous faire plaisir ce mois-ci en nous penchant sur un jeu français : Les Ombres d'Esteren. Et qui pour mieux nous en parler qu'une experte des chemins de traverse de cet univers, la varigale Miki Kaede ! Miki bonjour.

Miki Kaede : Salutations, Bob.

BB : Charmante Miki, pouvez-vous d'abord nous dire ce qu'est une varigale ?

MK : Il s'agit de quelqu'un qui a appris à connaître les signes secrets que l'on trouve sur les chemins et qui peut tout aussi bien servir de guide que de messager. En effet grâce à ces signes, non seulement, nous sommes capables de trouver des raccourcis que bien peu connaissent mais nous sommes aussi au courant des dangers du lieu.

BB : Lorsque vous parlez de dangers, vous parlez de ceux du monde d'Esteren. Pouvez-vous nous le présenter ?

MK : Je ne pourrais vous parler que de la péninsule de Tri-Kazel située au sud du continent et isolée par une grande chaîne de montagnes. Notre terre se divise en trois royaumes. Celui de Taol Kaer où je vis et qui est resté fidèle aux traditions des esprits, celui de Gwidre où les partisans du Dieu Unique ont imposé leur religion et celui de Reizh où les magientistes ont transformé la vie par leurs inventions.

BB : On voit tout de suite, l'intérêt de ces trois orientations qui s'opposent mais qui sont amenées à cohabiter. De belles possibilités d'intrigues en perspectives. L'univers d'Esteren fait un peu penser à celui de Westeros, vous confirmez ?

MK : Il y a en effet des similitudes. Il s'agit d'univers médiévaux fantastiques où des luttes de puissances entre royaumes sont en train de modifier le monde alors qu'ils sont tous confrontés à une menace commune qui sont les feondas pour ce qui nous concerne. Il s'agit de créature pouvant mélanger l'organique, le végétal et le minéral et qui sèment le chaos dans notre monde depuis l'aube des temps.

BB : Après le monde parlez-nous un peu du système de jeu.

MK : Le but étant de mettre avant tout l'univers sur le devant de la scène, le système de jeu est particulièrement simple bien qu'il présente quelques spécificités. Pour le principe de base, le MJ détermine un seuil de difficulté, on lance 1d10 que l'on ajoute au score du personnage et il faut atteindre ce SD pour réussir l'action. Rien donc que du très classique et facile à utiliser y compris pour un MJ débutant. J'insisterai sur les Voies qui remplacent les traditionnelles caractéristiques et qui bien que fonctionnant comme ces dernières pour la réalisation des actions, définissent aussi le caractère des personnages et même si un score élevé est la plupart du temps un atout, il peut aussi parfois se révéler un handicap lors de certaines situations qui nécessitent un autre état d'esprit. La magie est aussi gérée de manière assez ingénieuse avec un tableau qui couvre l'ensemble des situations et laisse le choix au lanceur de sort de déterminer les caractéristiques de son sort (la puissance, portée, durée... ) en fonction de la situation. Bien entendu plus l'effet est important plus le sort est coûteux et difficile.

BB : Il existe de nombreux jeux de rôles avec un univers médiéval fantastique, alors pourquoi choisir celui-ci plutôt que D&D qui vient de sortir sa cinquième édition qui semble rattraper les erreurs de la quatrième.

MK : Je dirai que si D&D est un jeu fait pour aller combattre des créatures, les Ombres d'Esteren est au contraire un jeu fait pour éviter les combats. A ce stade, il se rapproche beaucoup plus de Cthulhu par son ambiance. La magie n'est pas mise au premier plan et les Héros ne sont pas des surhommes mais des être au destin particulier qui vont devoir s'opposer à une adversité dont ils ne peuvent imaginer la puissance. Cette approche permet de favoriser des scénarios d'enquêtes et d'intrigues impossibles à mettre en place dans des univers où la magie est

mniprésente.

BB : Eh bien merci Miki, pour finir, je dirai que toute la partie concernant l'univers du livre 1, se lit comme un roman et donne particulièrement envie de se plonger dans ce monde et d'en arpenter les chemins en votre compagnie. Il est maintenant temps de nous quitter pour mieux nous retrouver ! Passez de bonnes vacances ! Bye !

 

 

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