Journey
into reality 141
(Lundi
21 juillet 2014)
Bob
Bernstein :
Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey
into Reality et votre serviteur Bob. Même s'il n'est
pas facile reprendre le cours de nos futilités, comme tous les
4 ans c’est du côté de la Coupe du Monde de football que nous allons
orienter ce Coup de Cœur.
Le
premier tour : Nous avons été gâtés pour ce premier tour avec un florilège
de buts. Les équipes se sont engagées pleinement pour aller chercher les
victoires dès le premier match et le spectacle était au rendez-vous. Nous
nous souviendrons longtemps de l’entrée fracassante des Allemands
et des Hollandais qui dès le premier match ont pratiquement condamné
les Portugais et surtout les Espagnols, l’équipe dominante
de cette dernière décennie, championne du monde en titre. Mais la grande
équipe de ce premier tour a été incontestablement le Costa Rica qui
a réussi à sortir premier d’un groupe comprenant l’Uruguay, l’Italie
et l’Angleterre.
L’arbitrage
: Comme à son habitude l’arbitrage a été mauvais et même catastrophique
en début de compétition au niveau de penaltys imaginaires accordés ou
réels non « vus » et un florilège de buts valables refusés. Attention,
je ne dis pas que les arbitres étaient mauvais, bien au contraire, mais
qu’ils ont fait ce qu’ils ont pu avec les moyens inadaptés qui sont les
leurs. Et ce n’est pas la fameuse Goal Line technology qui a changé
grand chose. Tant que les dirigeants de la FIFA ne s’intéresseront
qu’à l’argent, ce n’est pas prêt de s’arranger. Donc arrêtons l’hypocrisie
et adaptons-nous. Ne nous insurgeons plus contre un joueur qui fait une
simulation et obtient un penalty, félicitons-le plutôt et prenons cela
pour une belle action de jeu, de même qu’il faut apprendre à apprécier
une équipe sachant hacher le jeu et gagner du temps en réclamant la civière
au moindre contact, puisque c’est ainsi que la FIFA veut que le
football se joue.
L’équipe
de France : Avant de dire du bien et de sombrer dans les compliments
dithyrambiques qui lui ont été faits, je vais commencer par quelques critiques.
Tout d’abord dire que cette équipe était plus sympathique était la moindre
des choses vu le niveau où celle de 2010 l’avait descendue. Faire pire
aurait été un exploit plus grand que remporter la Coupe. L’équipe a atteint
les 1/4 mais pour cela elle est sortie du groupe qui était probablement
le plus faible de la compétition et elle a réussi à vaincre le Nigeria
grâce à une toile du gardien et un but contre son camp. Lorsqu’elle a
affronté une équipe de haut niveau comme l’Allemagne, ce n’est
pas passé. On peut dire que sur 5 matchs seuls les deux premiers ont été
vraiment concluants. Nous n’avons toujours pas le grand attaquant qui
peut faire la différence dans un grand rendez-vous. Enfin, je continue
de penser qu’Evra ne mérite plus depuis longtemps de porter ce
maillot, hors considération footballistiques. Malgré tout cela, il faut
se montrer satisfait. Nous avons vu des joueurs qui ont mouillé le maillot
et qui ont rempli leur contrat, ce qui n’a pas été le cas d’équipes prétendues
bien plus fortes. Didier Deschamps reste le sélectionneur idéal
pour ce groupe qui est jeune et qui a une belle marge de progression en
attendant le prochain Euro en France. Donc contrairement
à la précédente, nous pouvons sortir de cette Coupe avec un réel espoir
dans l’avenir.
Les
matchs à élimination directe : De nombreux matchs (5 huitièmes sur
8; sans parler de la finale) sont allés aux prolongations et même s’il
n’y a pas eu de surprises, tous les premiers de groupe sont passés, nous
avons eu du suspens dans pratiquement chaque rencontre. On peut juste
regretter le manque de rythme des matchs de 18h00 (13h00 au Brésil) où
la chaleur a anesthésie les matchs (et les joueurs), en particulier les
1/4 de finale.
Le
Brésil : Le choc de cette Coupe du Monde restera incontestablement
cette déroute 7-1 du Brésil en demi-finale face à l’Allemagne.
Cette équipe du Brésil avait dès le début de la compétition, une
pression extraordinaire qu’aucune équipe n’avait eue par le passé. Si
l’on rajoute à cela qu’elle n’était pas la meilleure sélection que le
Brésil ait connue, sa mission de remporter la Coupe du Monde
était quasi impossible comme on s’en est rapidement rendu compte lors
des premiers matchs. Il n’y a donc pas de raison de s’étonner que cette
équipe moyenne, sous pression, privée de son meneur de jeu et de son meilleur
défenseur ait explosé face à une équipe d’Allemagne talentueuse et bien
organisée. Mais n’oublions pas que le Brésil reste la seule équipe
a avoir été présente à toutes les Coupes du Monde et qu’elle reste en
tête avec 5 titres.
L'Allemagne
: Cela faisait longtemps que cette équipe était présente
dans le dernier carré des grandes compétitions sans pouvoir
parvenir à décrocher le titre et tout en offrant un football
de qualité. Les Allemands ont su se montrer patient et travailler
sur la durée et cela a payé. Ils méritaient incontestablement
de remporter cette compétition lorsque l'on voit les équipes
qu'ils sont eu sur leur parcours et qu'ils ont su maîtriser. Ils
seront probablement encore l'un des grands favoris du prochain Euro...
Il
est temps de nous quitter pour mieux nous retrouver en septembre, en attendant
passez de bonnes vacances !
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