Journey into reality 139

(Lundi 3 mars 2014)

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. Janvier et février sont passés trop vite mais nous allons nous rattraper en mars. Il y avait bien longtemps qu'en dehors des MMORPG nous n'avions plus parlé de jeux vidéos. C'est la raison pour laquelle nous allons revenir ce mois sur un jeu d'aventure en solitaire. Il s'agit du dernier volet en date de la saga culte de Tomb Raider. Et pour nous en parler, nous ne pouvions rêver mieux que Lara Croft ! Lara, bonjour.

Lara Croft : Bonjour, Bob.

BB : Alors pour les gens qui auraient vécu dans un autre Nexworld ces dernières décennies, rappelons que Tomb Raider est à l'origine un jeu d'aventure qui avait révolutionné le genre en 1996. Il y en a eu depuis de nombreux autres qui ont su ravir les fans même si on a pu constater par moment un certain essoufflement. Le jeu s'est aussi décliné en films et en BD afin de mieux connaître Lara. Le huitième épisode de la saga était sorti en 2008. Il a donc fallu attendre 5 ans pour Lara revienne dans un neuvième opus, intitulé simplement Tomb Raider. Alors Lara que pouvez-vous nous en dire ?

LC : Comme vous l'avez fait remarquer, il est difficile de se maintenir tout en haut de l'affiche et après plusieurs années d'aventures, il est parfois difficile de se renouveler et il est normal que les gens aient envie d'autre chose.

BB : C'est la raison pour laquelle ce TR ne ressemble à aucun de ses prédécesseur.

LC : Oui c'est un prequel de la série comme on le voit souvent de nos jours pour de nombreux univers. Une fois que le public connaît bien le personnage, on se dit qu'il serait intéressant de découvrir comment il est devenu ce qu'il est. Cet épisode raconte donc ma toute première aventure, celle qui a fait ce que je suis aujourd'hui.

BB : Le pitch ?

LC : Tout commence par une expédition à la recherche du légendaire royaume du Yamatai. Suite à mes suggestions notre navire va s'engager dans une voie inexplorée et dangereuse qui nous conduira à un naufrage. Nous allons nous retrouver sur une île déserte qui va nous réserver bien des surprises mais très peu de bonnes.

BB : Ce qui m'a marqué dans un premier temps c'est le côté obscur et assez violent de l'histoire.

LC : Effectivement l'ambiance est assez dark et a pour but de créer un réel sentiment de stress.

BB : J'avoue que de ce côté c'est réussi, je n'avais pas vécu de telles sensations sur un jeu depuis la sortie du premier Resident Evil... je préfère ne même plus essayer de me rappeler à quelle époque c'était. Malgré les nouveautés on retrouve les deux piliers incontournables de Tomb Raider à savoir les parcours d'escalade pour trouver des "secrets" et les combat.

LC : Il faut toujours trouver son chemin et se livrer à de belles acrobaties mais il n'y a rien d'insurmontable et l'activation de mon instinct pour repérer la route à suivre facilite grandement les choses, donc on ne passe pas des heures à chercher la sortie et on n'a pas besoin de chercher une soluce sur Internet.

BB : Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié les scènes mélangeant cinématique et action dans lesquelles ont doit courir et sauter au milieu d'un décor qui s'écroule de tout côté, j'avais rarement vu cela d'une façon aussi réussie. Et un bonus spécial avec les temples facultatifs qui proposent chacun une énigme différente qui a juste la difficulté nécessaire pour offrir le plaisir de se creuser un peu la tête avant d'avoir la satisfaction de réussir sans avoir recours à une soluce.

LC : Pour compléter avec les combats, le jeu offre une belle variété de situations. De plus au fur et à mesure de l'aventure, on a la possibilité de perfectionner ses armes et de gagner des compétences qui offrent de nouvelles possibilités.

BB : C'est exact. Cette progression dans les capacités utilisables permet de les maîtriser au fur et à mesure de leur découverte ce qui évite d'être perdu dès le début avec un flot de compétences ou de combos à réaliser. Les combats ne posent pas de problèmes majeurs une fois que l'on commence à maîtriser ses techniques et sont souvent épiques. Je dois cependant avouer que le boss de fin m'a donné un peu de fil à retordre. Que dire de l'histoire ?

LC : Elle est suffisante pour nous accompagner dans l'aventure sans être révolutionnaire. Si on veut faire quelques critiques au niveau de la logique, on peut s'étonner que je retrouve des extraits de journeaux de bord de mes camarades dans des endroits fermés où il n"ont pas pu se rendre mais c'était pour faire une critique.

BB : Il fallait bien car il faut reconnaître que côté critique négative il n'y a pas grand chose à dire. Servi par un graphisme soigné, ce jeu est un plaisir du début à la fin et, ce qui est rare, toutes les personnes qui y ont joué et à qui j'en ai parlé ont adoré.

LC : Alors j'espère que j'aurais l'occasion de vous emmener prochainement dans une nouvelle aventure aussi captivante.

BB : C'est tout ce que l'on souhaite. Merci à Lara. Il est maintenant temps de nous quitter pour mieux nous retrouver en avril. !

Vous trouverez ici un passage vers d'autres Nexworlds isolés. Un seul point commun entre eux :

ce sont des lieux que j'ai pris plaisir à visiter. Voici les

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Rien ne se perd jamais dans l'univers du Nexus. Si vous avez raté des épisodes (Shame on you), il est possible de remonter le temps pour aller visiter les époques précédentes de ce Nexworld.

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