Journey
into reality 138
(Lundi
9 décembre 2013)
Bob
Bernstein :
Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey
into Reality et votre serviteur Bob. Nous repartons ce mois-ci
du côté ludique avec un MMO dont nous voulions vous parler il ya
déjà longtemps mais dont nous avions toujours repoussé la critique, je
veux parler de The Secret World et pour cela,
je reçois une templière du monde secret : Alicia Wayborn,
plus connus sous le pseudo d’Aliway ! Alors, Aliway bonjour
!
Alicia
Wayborn
: Bonsoir, Monsieur Bernstein.
BB
: Tout d’abord le pitch, the secret world,
qu’est-ce que c’est ?
AW
: TSW est un MMORPG fantastique contemporain. Il nous fait
pénétrer dans un monde où l’on découvre que la réalité n’est pas ce qu’elle
paraît et que les légendes reposent sur une vérité pas toujours agréable
à découvrir. Je pense que si HP Lovecraft avait imaginé
un MMO, cela aurait été TSW.
BB
: Bon les MMO, on connaît : classe de personnage, quêtes données
par des PNJ, baston, farming, craft et zones instanciées pour récupérer
les récompenses permettant de s’équiper de façon optimale pendant que
les deux factions s’affrontent dans des champs de bataille. Est-ce que
l’on retrouve tout cela ?
AW
: En fait, TSW a tout cela mais avec plusieurs aspects particulièrement
originaux. Premièrement et c’est probablement la plus grand spécificité,
il n’y a pas de classe de personnage à proprement parler. En effet chaque
personnage peut tout être. Au fur et à mesure qu’il va gagner de l’expérience,
le joueur va pouvoir acheter les pouvoirs de son choix (parmi plus de
500). Certains pouvoirs nécessitent d’autres pouvoirs en pré-requis
mais à part cela tout est libre, de même que le choix des deux armes dont
le personnage va s’équiper. 
BB
: Cela doit être un peu déroutant.
AW
: Ca l’est au début mais on s’y habitue. Ensuite, le joueur choisit parmi
les pouvoirs qu’il a débloqués 7 pouvoirs actifs et 7 passifs. Il pourra
décider de les changer quand il en aura envie (hors combat, bien sûr).
Ceux qui ont joué à des jeux de type Magic
où l’on doit constituer son deck retrouveront ce plaisir en choisissant
quels pouvoirs attribuer à leur personnage de façon à obtenir des « combos
» plus efficaces. Mais que les débutants se rassurent des archétypes sont
à disposition pour aider à trouver des combinaisons fonctionnelles.
BB
: D’autres originalités ?
AW
: Les quêtes sont vraiment intégrées dans l’histoire et même si certaines
sont très basiques du genre tuer X mobs ou rapporter un objet à un PNJ,
d’autres sont de véritables énigmes et il ne suffit pas d’avoir un perso
qui soit une bête de combat pour trouver la solution. En ce qui concerne
le craft, il n’y a pas de métier et tout le monde peut tout fabriquer
à condition d’avoir les composants nécessaires avec une grille de fabrication
à la Minecraft. Enfin, ce ne sont pas deux
factions qui s’affrontent mais trois avec les Dragons, les Illuminatis
et les Templiers (sans parler des Phéniciens qui sont une
faction de PNJ).
BB
: Les points faibles du jeu ?
AW
: Les graphismes, surtout en ce qui concerne les personnages ne sont pas
les plus beaux du moment (à éviter quand on vient de quitter Tera).
Certaines énigmes sont pratiquement infaisables (je pense entre autre
au code morse… je n’en dirai pas plus pour ne pas spoiler). Les monstres
sont assez forts et la mort est fréquente mais cela peut aussi être vu
comme un avantage dans l’univers des MMO qui sont devenus beaucoup
trop faciles au goût de certains ?
BB
: Et les points forts ?
AW
: Un univers qui change vraiment de la fantasy ou de la SF. Une ambiance
particulièrement soignée. Des quêtes qui ne se limitent pas à du baston.
La possibilité de customiser son personnage avec beaucoup de liberté,
ce qui permet de toujours le redécouvrir. Et puis le jeu est en free to
play et vous pouvez vraiment vous faire une idée sans rien avoir à débourser
au départ.
BB
: Merci Aliway, bonnes vacances de fin d'année, il est temps
de nous quitter pour mieux nous retrouver en 2014 ! Bye !
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