Journey into reality 131

(Jeudi 13 décembre 2012)

Bob Bernstein : Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey into Reality et votre serviteur Bob. En espérant que vous aurez bien ri avec nos nouvelles blagues sur le sujet préféré des français, nous retournons à notre cheval de bataille principal : les jeux. Et qui mieux qu'un chef de guerre comme Logan Luckshield pour nous parler d'un jeu de conquête au parfum greque : Olympos. Logan, bonjour.

Logan Luckshield : Je te salue Bob.

BB : Pour commencer si vous nous parliez du contenu de la boîte ?

LL : Celle-ci est bien remplie avec un beau plateau de jeu principal et un secondaire, des cartes de différents types, des tuiles représentant les inventions et les merveillles, de multiples jetons en cartons pour les ressources et autres marqueurs et enfin les pions et cubes en bois traditionnels aux jeux de gestion.

BB : Vous venez de parler de jeu de gestion alors que j'avais évoqué un jeu de conquête. Qu'en est-il vraiment ?

LL : Olympos est avant tout un jeu de gestion mais avec quelques particularités. On reproche souvent aux jeux de gestion purs que chacun joue dans son coin à élaborer sa stratégie sans tenir compte de ce que font les autres, la seule possibilité d'interaction étant en général de se poser sur telle ou telle ressource pour ne pas qu'un autre ne la prenne. Ici on retrouve le fait qu'il faut obtenir des combinaisons de ressources pour construire quelque chose qui apportera des avantages une fois construit. Sur ce point, on reste en terrain connu. Mais pour avoir ces ressources, il va falloir contrôler des territoires et si les ressources qui nous intéressent sont déjà contrôlées par d'autres, il va falloir combattre.

BB : Le combat n'apportet-t-il pas un élément de hasard dérangeant ?

LL : Il faut savoir que le combat n'est pas le fait du hasard puisque l'on gagne automatiquement les combats que l'on engage, par contre, ils ne vont pas tous avoir le même coût comme je vais l'expliquer après. C'est pourquoi l'important dans un combat est de savoir qui attaquer en tenant compte de ce que l'on va y gagner, de la distance à parcourir, de la puissance de l'adversaire et de qui est en tête, ce dernier point étant loin d'être facile à déterminer en cours de partie, ce qui évite le traditionnel "tous contre celui qui est en tête".

BB : Donc un mélange de gestion et de conquête. Est-ce la seule originalité du jeu ?

LL : Non. La mécanique la plus intéressante est celle de la gestion du temps. En fait à son tour de jeu, on décide de jouer sur l'un des deux plateaux (territoires ou marché) et on peut décider des actions que l'on va y accomplir. On peut ainsi faire des actions longues (longs trajets, constructions...) qui vont nous apporter des avantages mais qui vont nous prendre plus de temps qu'une action plus simple. En fait tout le monde dispose de la même durée de temps au début et chacun va décider quand il économise son temps et quand il doit mettre des coups de boost de façon à l'optimiser. Particularité de cette règle, il n'y a pas de tour de jeu et il peut arriver ainsi de jouer plusieurs fois de suite. C'est un peu déroutant au début mais cela apporte un plus.

BB : Comme le hasard n'intervient pas pendant les combats, a-t-il sa place dans ce jeu ?

LL : Oui essentiellement avec les cartes Olympos. Les dieux sont souvent facétieux et ils vont intervenir régulièrement au cours de la partie en fonction de l'avancée sur l'échelle du temps pour récompenser leurs plus fidèles suivants ou châtier ceux qui les auraient négligés. On obtient aussi au cours de la partie des cartes Destin qui vont nous donner des pouvoirs supplémentaires et nous amener aussi à adapter notre stratégie.

BB : Et finalement, la question la plus importante, le jeu est-il plaisant ?

LL : Le jeu est excellent, il a d'ailleurs obtenu l'as d'or du jeu de l'année grand prix 2012. Le fait que le marché ne soit jamais constitué de la même façon et l'intervention des cartes fait qu'il faut redéfinir sa stratégie à chaque partie, ce qui renouvelle le plaisir. Olympos arrive à être à la fois un jeu complexe mais qui se révèle simple à jouer. Un must du genre à recommander. Et pour les fans une extension est sortie : Oikoumene. Si elle ne révolutionne pas le jeu, elle est sympathique;

BB : Merci Logan pour cette analyse, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de bonnes fêtes et à vous quitter pour mieux nous retrouver en 2013 ! Bye !

 

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