Journey
into reality 110
(Mardi
21 décembre 2010)
Bob
Bernstein :
Bonjour à tous pour votre rendez-vous mensuel avec Journey
into Reality et votre serviteur Bob. De nouvelles histoires
à mette en scène sont venues enrichir le Nexus.
Nous allons pour ce mois de décembre nous tourner vers un jeu qui
a connu un vif succès depuis sa sortie : Shadow
Hunters. Pour nous parler de cette lutte entre l'ombre et la lumière,
quoi de mieux qu'un Chevalier Jedi pour nous en parler. C'est pourquoi,
j'ai le plaisir de recevoir Wanobi Daimon. Wanobi, bonjour.
Wanobi
Daimon : Salut.
BB
:
Alors Wanobi, vous avez testé pour nous Shadow
Hunters.
...
BB
: C'était une question.
WD:
Ah, OK. Oui alors.
BB
: Alors en quoi consiste le jeu.
WD
: C'est une lutte entre les Shadows et les Hunters.
BB
: Brillant résumé que je me permets de compléter.
Chaque joueur incarne un Shadow, un Hunter ou un personnage
neutre sans savoir ce que sont les autres joueurs. Les Shadows
doivent éliminer les Hunters et inversement alors que les
personnages neutres ont leur propre mission. C'est exact ?
WB
: Wep.
BB
: Que dire du contenu de la boîte de jeu.
WB
: C'est carré, c'est pas trop grand, c'est bien.
BB
: Ce que vous voulez dire par là c'est que le jeu se compose d'un
plateau, de cartes, de pions et de dés. L'ensemble tient dans une
petite boîte et est de bonne facture. Le matériel est facile
à utiliser et clair. Je ne saurais que trop conseiller de plastifier
les cartes de personnages afin de leur assurer une plus longue durée
de vie et qu'elles ne soient pas facilement identifiables après
quelques parties. Parlez-nous un peu du déroulement d'une partie.
WD
: Enquête, bluff, baston.
BB
: Je reconnais bien là votre aisance pour aller droit au but. Donc
pour nos amis Nexs qui voudraient en savoir encore plus. On peut
dire qu'au cours de la partie, on va pouvoir récupérer des
cartes de Vision qui vont nous permettre d'avoir des indices concernant
l'identité des autres joueurs. Le système est d'ailleurs
très bien conçu à ce niveau puisqu'il permet d'avoir
des informations sans que cela soit trop facile et permet à celui
qui pose la question d'en savoir plus que les autres sans que ces derniers
soient tenus à l'écart pour autant. De plus cela fait travailler
la mémoire. En paralèlle à cela, les personnages
peuvent aussi s'équiper de façon à être plus
efficaces en combat. En effet, une fois les adversaires et alliés
identifés, il va falloir les combattre. Là encore le système
de jeu est particulièrement simple faisant appel au hasard, au
bluff et à la stratégie. Pour conclure, mon cher Wanobi,
quels sont les points forts de Shadow Hunters
?
WD
: Simple, fun, rapide, original.
BB
: Effectivement les parties durent en général une trentaine
de minutes, donc dès qu'on en a fini une on souhaite en reprendre
une autre. Le système de jeu est bien équilibré et
les facultés des différents personnages permettent de renouveler
chaque partie. On peut dire que le jeu est une sorte de mélange
de Wanted (maintenant appelé Bang)
et des Loups-garous de Thiercelieux. Avec
l'avantage par rapport à Wanted que
l"on peut vraiment mener l'enquête et faire des déductions.
Il ne demande pas autant de joueurs que LGT
et contrairement à celui-ci on n'est pas éliminé
en début de partie et très souvent, la partie ne dure pas
très longtemps après la permière élimination.
Des points faibles tout de même ?
WD
: Pas marrant en-dessous de 5. Et pas vraiment d'enquête si on joue
avec des bourrins qui tapent sans réfléchir.
BB
: Un nombre pas trop élevé néanmoins et à
l'inverse j'ajouterai que l'on peut y jouer jusqu'à 8, ce qui n'est
pas si fréquent pour un jeu de société. Un jeu à
conseiller ?... c'est toujours une question.
WD
: Wep.
BB
: Eh bien merci Wanobi. C'était notre dernier rendez-vous
de 2010, je vous souhaite de bonne fêtes et vous donne
rendez-vous l'année prochaine ! Bye !
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